Douce et chère
Les premières traces de célébration en l'honneur des mères remontent à la Grèce antique
lors des cérémonies printanières en l'honneur de Rhéa (ou Cybèle), la Grande Mère des
dieux et notamment mère de Zeus.
En Angleterre, le "Mothering Sunday" est fêté au 13ème siècle, institué par le roi Henri III
et dédié à l'Eglise Mère afin de la remercier. Les petites gens se méprirent sur la signification
de l’appellation «Mothering Sunday » et c’est ainsi que cette journée servit bientôt à honorer
sa propre mère. Jadis, un grand nombre d’Anglaises et d’Anglais travaillaient en tant que
gouvernantes et domestiques chez les gens riches. Le «Mothering Sunday» étant leur seul jour
de congé, ils en profitaient pour aller rendre visite à leur mère. En allant chez elle, ils cueillaient
des fleurs des champs ou des violettes qu’ils offraient à leur mère en guise de petit présent.
Cette coutume se perdit toutefois avec la révolution industrielle.
Aux Etats-Unis, Anna Jarvis, institutrice, dont sa mère avait fréquemment émis le voeu que les
mamans aient un jour officiel pour leur rendre hommage, commence sa lutte afin que le voeu
de sa maman soit réalisé, ce qui devint le cas dès 1914.
La Suisse adopte cette fête en 1917.
En France, la journée des mères est célébrée en 1918 en hommage aux mères et aux épouses
ayant perdu leurs fils et mari pendant la première guerre mondiale. En 1920, une fête des mères
de familles nombreuses est élaborée puis, c'est en 1929 que naît le jour officiel de journée des mères.
Bien sûr, maman, je veux t'offrir
Oh, tout ce qui peut te faire plaisir.
Naturellement, pas des trésors,
Non, mais de gros efforts.
Et, cette fois-ci, promis, je vais
Faire mon lit, ranger, m'appliquer;
Eteindre la télévision,
Apprendre par cœur mes leçons,
Etre un modèle d'obéissance...
Mais tout à coup, maman, j'y pense :
Avec un enfant si parfait,
Maman, c'est sûr, tu t'ennuierais.